lundi 28 décembre 2009

2332 - Introduction

Debout sur la table, je lève le poing et crie: «Combattons pour le future! UN FUTUR CYBERPUNK! »

Et mon armée répond : «COMBATTONS!».

Maintenant, 35 personnes constituent mon armée de cyberpunk, prêt à tout pour changer le monde. Nous détruirons la compagnie qui tient l'humanité prisonnier de son monopole. Nous arrêterons de nous cacher.

Ces 35 individus étaient des étrangers il y a de cela quelques mois, maintenant alliés pour la mission la plus importante du siècle. Dengar, Harpagon, Knyx, Dwice, Xolotl, Teotl... Comment ai-je réussi à les rassembler? En fait, ce n'est pas que de moi, j'ai juste créé le plan de l'opération.

Le destin s'en était chargé.

Tout se passa en 2332. Le début de tout, même de la fin.

mardi 27 octobre 2009

Dengar, tueur à gages

Février 2330

Nous sommes au bar de la base 02, un des derniers refuges pour les cyberpunks.

Les néons verts reflètent sur le chrome des membres robotiques. La sombre atmosphère reflète l'âme des cyberpunks échoués à cet endroit : la vengeance et les machines sont les seules choses qui les tiennent encore unis et en vie. Une machine créer du glitchcore, dont certain cyborg se sont branché pour ajouter une modulation qui leur est propre: le ''band'' reçoit des applaudissements de la part d'un nomade sous l'effet de derme psychédélique.

-Tu ne te sens jamais mal de tuer des gens que tu connais à peine? demandais-je à Dengar.
-Non. (Il cale son éprouvette de BOLH d'un trait, laissant une goutte rouge couler le long de son masque de métal.)

Dengar a pris un chemin différent du mien depuis l'accident de 2329. Moi, je me suis donné comme mission d'arrêter la compagnie en l'éliminant directement à la source: ses dirigeants. Dengar quant a lui, s'attaque à tous les gens qui on un lien, directe ou indirecte avec elle, au fur et à mesure qu'il les croise sur son chemin.

Il est tueur à gages

-Et c'est le tour à qui aujourd'hui?, lui demandais-je.
(Il sort une photo avec une adresse écrite au bas.)
-Lui.

Il reçoit des contrats de la part des autres cyberpunks, pour son boulot toujours de qualité. Précis et assuré.

-Qu'à t il fait?
-On m'a dit d'aller chez lui, et de lui demander de parler. Ensuite, on s'en débarrasse.

Je n'ôse même pas lui demandé combien de contrats il a exécutés depuis 2329, mais disons que son veston de 1000$ nous donne une idée.

J'ai décidé de l'accompagner aujourd'hui, question de voir si je pouvais lui faire confiance pour de futur contrat. Pas de simple contrat d'une descente, mais plutôt un grand projet: cyberpunks, armes, équipe, et attaque d'une compagnie. Les simples contrats ne sont pas une difficulté pour moi, je suis un solo, mais contre la compagnie, je suis vulnérable. J'ai besoin d'une équipe forte, les meilleurs netrunners, solos, nomades et fixeurs que je puisse recruter. Dengar est dans les meilleurs tueurs à gage, mais pas pour la bonne raison. Il a perdu toute forme d'émotion. C'est une MACHINE à tuer. S'il ne le faisait pas sous contrat, on le désignerait autrement: un psychopathe.

Je regarde ses yeux. Ses pupilles sont de plus en plus blanches, tout comme sa peau. Avec ses deux grosses cicatrices sur le dessus de la tête, j'ai l'impression que je discute avec un cadavre. Mais ça ne me fait rien. Nous sommes déjà tout morts dans ce bar. Nous avons tous déjà perdu une partie de soi dans des évènements passés. Je regarde Chicomexo et je me dis que nous sommes tous comme lui. Il a rendu l'âme au moment où il était encore branché dans la matrice. Sauf que son avatar ne mourra pas. Quand nous nous sommes rendu compte de cela, nous avons glissé le corps toujours branché dans une cuve de conservation.

Aujourd'hui encore, on peut rencontrer Chicomexo dans la matrice. Il est devenu créateur de monde virtuel, tout comme l'était Eddy. Mais il est devenu plus que ça. Son talent nous a tous impressionnés. Il est maintenant notre mentor de la création.

Son cadavre se désagrège tranquillement dans la cuve.

Dengar me fait sortir de mes pensées avec le bruit de son fusil qu'il est en train de charger. Les autres cyberpunks de la base ne se retournent même pas, les armes font partie de leurs quotidiens.

-Prêt?
-Toujours.

Dehors, il fait nuit. C'est une tout autre ambiance que celle du jour. L'ordre, le calme et l'innocence des esclaves du système sont remplacés par le chaos, la violence et la conscience des cyberpunks. Des marchands essaie de nous vendre des implants robotiques, des micropuces et des armes. Les plus désespérés sont étendus dans la rue, sous l'effet de drogue (ces timbres que l'on appelle les dermes vous injectent la substance chimique directement dans le sang.)

Les publicités sur écran LCD sont omniprésentes dans la ville, ce qui procure un éclairage presque aussi puissant que celui du jour. Les lumières multicolores donnent une atmosphère de carnaval. Et le jour venu, tout ce chaos disparaît, pour laisser place aux esclaves, qui n'ont aucune idée de la double identité de cette ville.

Pour ce rendre à l'appartement du chanceux du jour, nous utilisons un vertibus, une voiture-ascenseur fixée sur une rail verticale le long d'un édifice, pour nous rendre plusieurs niveaux plus bas. Tellement bas, que nous traversons le mur de brume, qui couvre les premiers niveaux. Heureusement, nous sommes arrivés, et sans avoir à descendre où vivent les primitifs.

C'est un édifice bicentenaire en très mauvaise condition. Les murs de ciment sont couverts de moisissure. Au bout d'un long couloir, on peut apercevoir l'adresse: la même qui était sur la photo.

Dengar défonce la porte d'un coup de pied. Elle tombe sans résistance, vu l'âge du bâtiment. Je lui dis tout bas: ''Bravo pour la discrétion ''. Il me répond : ''La panique réduira grandement sa précision de tir''

C'est un appartement immensément grand, avec quelques pièces au fond. Des dizaines grandes boites métallisées traîne un peu partout dans la pièce. Ces conteneurs ont de nombreux fils branchés sur eux.

On entre. On entend des cris. L'homme est caché, mais sa femme nous regarde, effrayée. Elle crie au meurtre. Dengar sort un fusil de fléchette somnolente. Elle arrête de crier, tombe sur le sol endormi.

Dengar n'a qu'une seule règle. Il ne fait pas de mal aux femmes. Enfin, moi non plus, mais disons que si je me fais menacé à bout portant par une demoiselle, je n'hésiterai pas à me défendre: en ce siècle-ci, nous sommes tous des combattants, tous entraînés. Certaines agentes de la compagnie sont plus dangereuses que la plupart des policiers... Mais Dengar, il aime mieux s'enfuir dans ces cas là. Un vrai gentleman. Sûrement dû à une expérience du passé...

Un son se fait entendre dans un placard aux portes miroitées. Nous nous approchons tranquillement, nous couvrant à l'aide des grands conteneurs. Que peuvent-ils bien renfermer?

Le miroir éclate en mille morceaux, de l'intérieur, sous les balles de l'homme recherché qui fait feu dans toutes les directions à l'aide d'un minigun dans chaque main. Il crie avec une rage qui nous fait savoir qu'il sait qu'il a été découvert et que ce qu'il cache est désormais en danger.

Dengar me regarde comme pour justifier ma pensée. Il a l'air très concentré...

D'un mouvement presque imperceptible, Dengar se lève, pointe son fusil et tire une balle, qui fait éclater le poignet droit du tireur fou.

Maintenant vulnérable (notre cible se roule par terre de douleur, incapable de soutenir son deuxième minigun), Dengar tire deux diodes de son fusil d'électrochoc, une va s'accrocher à la tête de notre victime, et l'autre à sa jambe (son magnétisme l'a attiré sur son genou, probablement une prothèse de métal).

Pendant que Dengar maitrise notre ''suspect'', je m'intéresse aux fameuses boîtes de métal, distribué également au travers de la pièce. J'ouvre le caisson...

Deux compartiments. Celui du dessus, un cadavre dont le sang s'égoutte dans celui du dessous. Je dois immédiatement corriger ma description. Je compris pourquoi tous ces câbles étaient nécessaires... Ce n'est pas un cadavre. Il respire.

-Bon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça?, demande Dengar à l'homme qui est dans la bonne position pour ce faire interrogée.

L'homme tremble. Il finit par parler, sous les électrochocs.

-Ce sont... Ce sont des corps de travailleurs morts du stress, ou... ou dans des accidents de voiture.
-Mais pourquoi récolter leur sang?
-Vous ne le savez pas? Ils fabriquent ce liquide bien populaire auprès de vous, les cyberpunks. Le BOLH. ''Blood Of Living Human''. Ils disent que vous en êtes accro. Relâchez-moi!

Malgré sont masque qui recouvre la majeure partie de son visage, je vois que Dengar est à deux doigts de vomir la dose qu'il vient tout juste d'avaler, à la base.

Il avait raison. Le BOLH devient vite une dépendance surtout chez les gens avec plusieurs membres robotique. Je comprends maintenant pourquoi: ils ont besoin de quelque chose d'organique puisque leur corps l'est de moins en moins....

Dengar ne put s'empêcher de lui lancer une décharge.

-Pour qui travailles-tu?, demanda Dengar, à bout de nerfs.

-MetnalCorp. Je suis chargé de trouver les gens tout juste après leurs accidents, faisant croire qu'ils se sont fait tuer par...vous.

C'est donc une autre ruse de la compagnie pour mettre les citoyens contre nous.

-J'en ai assez entendu. Adieu l'ami.

Dengar lui tira une balle directement dans l'oeil qui n'était pas électronique. L'homme tomba. La flaque de sang coulant de son oeil s'étendit jusqu'à celle qui s'était écoulée du conteneur que j'avais ouvert. Celui qui était étiquetté ''Eddy''.

samedi 19 septembre 2009

Le futur - Partie 2: les travailleurs

On ne devient pas cyberpunk parce qu'on n’a pas le choix, on le devient parce qu'on le veut. Ce serait facile de s'incorporer à la société et entrer dans leur système, mais nous refusons.

Voici la vie typique de ceux que l'on appelle ''les travailleurs''. Ce sont ceux qui sont effectivement embarqués dans le système, et dont leur vie est totalement contrôlée par la compagnie: MetnalCorp.

La naissance du travailleur

D'abord, la procréation. Les humains normaux ne font pas d'enfant comme vous, comme autrefois. Les ondes électromagnétiques, ondes radio et autres aliments modifiés génétiquement a rendu l'humain infertile depuis plusieurs générations. La conception était faite à partir des spermatozoïdes du mâle, que l'on inséminait directement dans une machine, la femme n'étant plus capable de fournir les besoins essentiels du foetus. Cette machine procure au futur nouveau-né toutes les conditions pour grandir normalement, mais avec de petit surplus... Au début, comme à l'habitude, l'humain prenait 9 mois à concevoir, mais la compagnie décida qu'elle avait besoin de plus de temps pour faire des ''modifications''. En ajoutant un mois à la fois, la compagnie a réussi à faire accepter les futurs parents à attendre 4 ans de plus. L'enfant serait prêt à 9 mois, mais les 4 premières années de la vie de l'enfant servent à l'éduquer. Dans son incubateur, il entend pendant tout ce temps des phrases comme : ''MetnalCorp est tout-puissant. Ils font ce qui est bien pour moi. La société contrôlée par Metnalcorp est le meilleur endroit pour vivre. Je dois travailler pour eux, c'est mon destin.''

Quand les humains se détrachèrent du besoin de se sentir concerné dans ce processus, la compagnie offrit une banque de sperme, qui sera contrôlé au fur et à mesure que le temps passe... jusqu'à en utiliser un seul et unique, qui sera reproduit encore et encore. Pire que le clonage, c'est l'uniformisation des humains. Après plusieurs générations, les travailleurs devinrent tous semblables, comme des frères et soeurs.

La société de consommation

Le travailleur moyen vit dans un 2 et demie. Salon, chambre, toilette.

Pas de cuisine, puisque tout est généré électroniquement. C'est difficile à expliquer. Imaginez-vous une imprimante, sauf qu'au lieu des cartouches, ce sont des éléments chimiques. Hydrogènes, protéines, calcium... C'est un genre de four-micro-onde avec un écran. Vous choisissez le plat, vous payez (par assiette, comme aurestaurant), et la machine génère la nourriture particule par particule, comme si c'était vrai. Le plat, toujours parfait, peut être édité à l'aide de certains paramètres. Ce qui est bien, c'est que les particules peuvent provenir d'un recycleur: vous mettez n'importe quoi dedans, et il le sépare, pour ensuite pouvoir être transformé en prochain repas.(C'est pourquoi nous (les cyberpunks) l'utilisons aussi, les particules proviennent de n'importe quel détritus que l'on peut trouver. Mais nos machines sont piratées, bien sûr... Tout est gratuit!) Il ne faut juste pas réfléchir à ce qui compose vraiment notre assiette, mais après quelques années, on oublie d'y penser.

Dans le salon, il y a la télé. D'abord de très grand écran en TD (true definition), ensuite, des murs complets à projections. La compagnie diffusait de la publicité 20 minutes par heure. Ensuite 30 minutes. Ensuite, elle obligea chaque foyer à avoir 1 panneau mural ouvert en permanence qui diffuse de la publicité. Et puis deux. Et pourquoi pas trois. C'est une loi. Chaque foyer DOIT avoir 3 murs qui diffusent de la publicité en permanence. Non seulement les travailleurs étaient toujours exposés, mais ils finirent (vers 2250) par se sentir obligés de consommer le nouveau produit annoncé.

La semaine de travail (pour vous 40 heures semaines), s'est allongée avec le temps. Au début, c'était pour construire les nouvelles villes, dans le but de survivre à l'inondation. Ensuite, c'était pour craie le luxe: tous ces objets vus à la télé devaient bien être produits quelque part! Ils travaillèrent donc comme des esclaves dans le but d'avoir assez d'argent pour consommer ce qu'il jugeait essentiel...40 heures, ensuite 50 heures, 60 heures, jusqu'à la révolution. Un nouveau produit: le depstenol.

Le depstenol

C'est une pilule qui condense le sommeil requis au corps humain. Vous prenez la pilule, vous vous étendez (vous tomberiez sur le sol sinon,) et 15 minutes plus tard, voilà: vous êtes prêt pour une nouvelle journée. À l'aide de ces 15 minutes de coma, le travailleur souhaitait avoir plus de temps libre, mais la compagnie eu vite fait de prolonger les heures de travail jusqu'au double, 120 heures semaine!

Toujours épuisé, le travailleur n'a pas le temps ou la force d'imaginer un monde meilleur. Esclave du système, il travail pour consommer, mais sa consommation nécessite le travail d'autres ouvriers. C'est un cercle vicieux, que la compagnie contrôle entièrement.

C'est pourquoi nous refusons de faire partie de leur fausse utopie. Nous savons que leur bonheur est artificiel.

Les rares fois où je sors le jour, je croise des travailleurs. Je les regarde, et je les déteste. Ils me dégoûtent. Ce n'est pas leur physique uniformisé qui me dégoute, c'est leur vie, que je vois en travers leurs yeux. Je suis capable de dire en les regardant quels sont leurs goûts, leur façon de penser, leurs secrets, leurs peurs.

Je les connais. Je vois leur âme. Une âme artificielle.

Maintenant que je suis au 21e siècle, votre présent, je ne peux m'empêcher de voir les premières manifestations de ce contrôle. Tout ceci est votre futur. Le sentez-vous?

samedi 12 septembre 2009

Biographie des personnages

Cet article se remplira au fur et à mesure que vous apprendrez des détails dans les chroniques.

C'est moi. Je viens du futur. J'ai vu la fin du monde, la destruction de toutes les villes sur la planète. J'ai été envoyé ici pour changer le cours des choses, éviter la catastrophe.

Physique: Dû à mon accident lors d'une course en 2329, j'ai perdu un oeil qui maintenant un remplacement électronique. Grâce à lui, j'ai une vision infrarouge, une visée de précision qui m'indiquent ma cible par rapport à mon arme et une vision nocturne. Habitué à vivre dans la noirceur, je dois porter des lunettes de soleil absolument, je ne le tolère tout simplement pas...

Psychique: Depuis mon enfance, j'ai appris à me battre contre la compagnie. C'en est devenu mon but ultime. J'ai eu vite fait de rassembler les meilleurs netrunners, solos et nomades en une équipe meurtrière: les forces rebelles.

Passe-temps: Je fais de la musique électronique et du Djing. J'aime aussi passer des heures sur la réalité virtuelle (la matrice) à contribuer à construire un monde meilleur, bien qu'artificiel...



Physique: Depuis son accident en 2329, son visage a été complètement reconstruit par Zepto. Deux affreuses cicatrices témoignent de son opération. Il porte maintenant un masque relié directement à ses poumons et sa respiration est contrôlée artificiellement. Depuis, sa peau n'a cessé de devenir de plus en plus pâle. Ses yeux de plus en plus blancs. On a presque l'impression qu'il est de moins en moins... vivant.

Psychique: Son désir de vengeance le rend parfois aveugle. Il est quelque peu irritable...

Il est derrière l'invincibilité des cyberpunks. Il nous soigne ou répare: il s'assure de notre survie en nous greffant des membres artificiels qui nous permettent de revenir en force au combat. Il était à l'origine aviateur. Il s'occupait du transport entre les dernières villes restantes, mais un évènement lui a fait changer de point de vue...

Physique: L'expression « Les cordonniers sont les plus mal chaussés » ne s'applique pas à lui. Il a fabriqué des androïdes qui lui sont venus en aide à plusieurs reprises lorsqu'il était gravement blessé. Résultat: une pince en guise de main, un coeur artificiel à découvert et une jambe mécanique. Ne vous méprenez pas, il a encore ses deux yeux, le deuxième n'est qu'un appareil qui accentue sa vision.

Psychique: Entièrement dédié au cyberpunk, il est toujours fier de son travail: peu de gens ressortent de son atelier sans avoir un deuxième souffle. Certains disent qu'il est paranoïaque, mais pour ma part, je pense seulement qu'il est prudent et conscient qu'il est haut sur la liste des cyberpunks à éliminer pour la compagnie.

Son passé est décrit dans la nouvelle ''Le Capitaine Xolotl''. Il était un pirate de mer, jusqu'à ce qu'il se fasse embaucher par MetnalCorp. Après un terrible incident, il décida démissionner et de devenir cyberpunk. Il est une source d'information essentielle pour ceux-ci: il peut leur donner des informations confidentielles sur les agissements de la compagnie.


Physique: Suite à son incident, son cerveau est protégé par un dôme en verre incassable.

Psychique: Il est prêt à tout pour défendre sa famille, sa femme et son fils Dwice.



Ex-policier, il est maintenant un des meilleurs assassins. Il est agile et silencieux: ces assassinats se font sans bruit, mais avec beaucoup de sang...

Physique: Son visage gravement brulé est recouvert d'un masque de cuir. Il a un bras mécanisé tandis que l'autre est une lame.

dimanche 6 septembre 2009

La course

Mai 2329

Nous sommes huit sur la ligne de départ. Dans mon aerocourseur, je regarde les autres participants. Mes yeux s'arrêtent sur un des aéronefs à une magnifique carrosserie chromée.

3...

Les voitures décollent du sol en coeur.

2...

Les moteurs démarrent. Le feu bleuté illumine l'arrière de chaque véhicule.

1...

Les coureurs se crispent, l'adrénaline au tapis.

Départ!

Nous filons, à 300 km/h après 3 secondes d'accélération intense. La force G est près du maximum enduré par les humains. Côte à côte, le véhicule se touche en faisant des flammèches. Seule la puissance des moteurs dira qui passera en tête.

Un dépassement vers la gauche. Ce vieux coureur devrait se retirer : il n'a pas gagné depuis 10 ans, dans le temps où les freins à turbopropulseur étaient encore manuels...

Le circuit est très difficile. Il consiste en un tour du niveau 101 (101e étage si vous voulez) en travers les rues du quartier. Il faut parfois descendre de quelques niveaux, dû à la structure irrégulière des bâtiments.

Virage de 90 degrés. J’ai bien failli m'écraser sur la face d'un restaurant de fast-food populaire...

Nous suivons le circuit à l'aide d'hologramme, de grosse flèche en néon qui indique le prochain ''checkpoint''.

BOOM! Je passe dans l'explosion, mon bouclier magnétique me protégeant des débris. Un des coureurs a soudainement foncé tout droit vers un panneau publicitaire. Pourquoi laissent-ils encore des speeder bikes participer à ces courses? Elles sont beaucoup trop fragiles... En plus, c'était l'un des nôtres. Il n'a eu aucune chance: mort sur le coup, écrabouillée et enflammée... Pauvre Eddy!

Attendez une minute... Mon radar m'indique qu'il a aperçu parmi les débris, des électro-aimants! Une arme totalement interdite dans les courses commerciales de ce type! Elles collent sur votre moteur et le dérèglent complètement, causant une perte de contrôle. Quelqu'un ne joue pas équitablement. Je dois rester sur mes gardes.

Une boucle. Spécialement installée pour la course, elle devient un test pour nos engins. L'un d'entre nous devra ralentir d'un coup quand il réalisera que ses propulseurs ne sont pas assez puissants pour le faire monter son véhicule vers le haut rapidement, le pauvre risque de casser son levier de commande!

Ces courses sont légales. Elles sont organisées par la compagnie (évidemment, pour le profit qu'elles rapportent). Si la compagnie déteste les cyberpunks, pourquoi nous autorisent-ils à courser? Parce qu'aux yeux du public (les riches et les travailleurs), nous sommes les ''méchants''. Ça devient plus pour au qu'une simple course, ça devient un match. Ils adorent voir les cyberpunks perdre, c'est donc pour cette raison qu'ils nous paient des fortunes lors des victoires: pour que l'on se donne à fond et qu'on veuille toujours continuer.

Je suis deuxième. Seulement un concurrent est devant moi. Son vaisseau est noir et n'a aucun détail pour se faire remarquer. Je ne crois pas connaître ce courseur. Évidemment, pendant que je le mets en doute, il confirme ma pensée.

Il lance un électro-aimant directement dans ma direction. Étant un combattant de nature, j'ai tout de même équipé mon véhicule de quelques bidules, question de me protéger si ce genre de pépin se produit:

-1 canon à 3 charges. Feu. L'ennemi détruit les projectiles avant même qu'il soit à la moitié de la distance entre nos aeronefs... et les détruit à l'aide de son propre canon, mais à tête chercheuse.
-1 laser autoviseur. Son bouclier les reflète, tout simplement.
-1 grappin. Celui-ci s'accroche à l'arrière de son véhicule. Bingo. En espérant le ralentir. Je remarque un autre courseur, celui au véhicule chromé. En voyant son visage, je me rends compte que c'est l'un des nôtres, l'ayant vu quelques fois à la base 02 (un des repères des cyberpunks que je fréquente souvent). À voir son visage en colère, je vois qu'il a compris la situation et qu'il est prêt à venir à ma rescousse.

Toujours accroché au véhicule ennemi, il se met à vassillé de tout bord tout côté. Je pensais qu'il perdait le contrôle, mais au contraire, il veut se débarrasser de moi.

À ma grande surprise, il quitte la piste! Il m'entraîne maintenant dans un tunnel de verre très étroit. Je n'ai aucune chance.Toutes mes armes sont épuisées. Enfin, pas toutes, mais les autres sont pour le combat corps à corps: minigun sur les côtés et lame rétractable son inutile pour le moment.

Mon collègue cyberpunk me donne un coup de main. Il détruit mon grappin à l'aide d'un projectile: un shuriken bien aiguisé. Libre de mon lien, je reprends le contrôle.

Dans le tunnel, nous sommes en sécurité. C'est à la sortie du tunnel que ça se gâte. Il lance des électro-aimants sur les gros écrans d'affichage juste après le tunnel de verre. Le panneau se plie directement devant le tunnel. Nous sommes fichus.

Comme au ralenti, nos aéronefs percutent de plein fouet le panneau, qui déchire la carrosserie de vos véhicules. Le bouclier électromagnétique percé, nous sommes totalement vulnérables.
Je me penche le plus que je peux dans mon siège, mais un bout de métal, aiguisé comme une lame, traverse la vitre.

Je le vois s'approcher de mon visage.
Je sens me couper dans le visage.
Je viens de perdre un oeil.

Je réussis à m'éjecter. Dans les airs, je me sers de mon grappin à aimant, toujours équipé sur mon bras, pour m'agripper au bâtiment le plus proche. Je tombe. Aveuglé, j'espère ne pas tomber à ma perte.

Cling! Le bout du grappin s'est finalement accroché à une vieille structure en construction. Ouff.
L'autre par contre, n'a pas eu autant de chance que moi. Son véhicule s'est mis à faire des tonneaux. Il s'écrasa contre le coin d'un bâtiment. Il fût alors éjecté et atteri directement dans un tas de vitre destinée à la construction de l'édifice auquel je me suis accroché.

Étant maintenant en sécurité grâce à mon grappin qui me redescendit sur une rue inter-édifice, j'accourus vers lui.

Il est dans un terrible état. Bout de vitre lui a traversé sa mâchoire, une autre lui avait fait deux immenses coupures sur le crâne. Je me servi de mon vidéophone, et j'appella Zepto, le meilleur chirurgien que les cyberpunks avaient à leur disposition.

Regardant le blessé, je compris qu'il avait certain organe d'artificiel, comme son coeur, qui n'aurait jamais survécu un si terrible choc s'il avait encore été organique. Il utilisa les forces qu'il lui restait pour me dire quelques mots.

-Je m'appelle Dengar. Si je meurs, je veux être vengé. Promets-moi de trouver le responsable de ces actes. Promets-le-moi, dit-il à bout de souffle.

-Je te le promets. J'y risquerai ma vie jusqu'au dernier instant. Parole de cyberpunk.

Zepto arriva dans son aéronef, et embarqua tout de suite ''Dengar''. Mon oeil me faisait épouvantablement souffrir. Le chirurgien m'injecta un puissant sédatif.

...

Je me réveille sur la table d'opération, sans douleur.

Je vois parfaitement, même mieux qu'avant... Me regardant dans le miroir, je réalise mon oeil gauche est maintenant électronique. Il est en or...

Zepto me fait remarquer que de nouvelles fonctions ont été intégrées à ma micro-chip, comme un système de vision de précision, un scan infrarouge et une vision nocturne.

''Ça à presque valu la peine'', me dis-je, sarcastique.

Les implants et membres artificiels sont une chose courante à cette époque. Les cyberpunks étant toujours en guerre contre le système, la plupart ont déjà été blessé gravement et se son réveillé tout comme moi sur cette même table d'opération.

Dengar me regarde. Il a complètement changé. Sa bouche est recouverte d'un respirateur artificiel métallique. Deux grosses cicatrices parcours son crâne maintenant chauve. Je compris à quel point Zepto a dû faire des modifications majeures sur ses organes vitaux...

-Pendant ton opération, j'ai beaucoup réfléchi, dit Dengar.

Sa voix maintenant transformé par son nouvel appareil, on a l'impression qu'il parle dans une boîte de conserve... mais le ton grave de sa voix est loin de la rendre comique. Un frisson me parcourt le dos.

-Je me suis demandé pourquoi quelqu'un oserait défier les lois de la course pour nous éliminer, continua-t-il. J'ai compris. C'est la compagnie. Ils ont décidé de commencer à nous liquider et à mettre la population contre nous.

-Qu'est-ce que tu veux dire?

-Ils voulaient que tu utilises tes armes. De cette façon, ils auraient pu faire croire à la population que nous trichons, violons les règles. Les électro-aimants sont tellement rapides qu'ils ont dû être invisibles à l'écran. Les gens n'auraient vu que ta riposte, ignorant que tu te protégeais.

-Ils m'ont donc vu utiliser mon canon, mon laser et mon grappin...

-Ne t'inquiète pas, ils croient probablement que tu es mort dans l'écrasement de ton véhicule.

-Mais alors, comment trouver le coupable?

Il réfléchit.

-J'ai été quelques secondes premier dans la course. J'ai vu le véhicule de la personne qui a essayé de nous tuer. La vitre teintée m'avait empêché de voir son visage, mais permis de remarquer un détail. Son oeil, vert et lumineux. Nous allons pouvoir le retrouver grâce à cet indice.

Nous sommes donc sur une mission. Avertir les autres cyberpunks que la compagnie cherche à nous éliminer, cette fois sans hésitation. Ensuite, ça sera à notre tour de leur montrer que l'on est capable de se défendre.

-Jamais de ma vie je ne pourrais vous remercier pour votre aide, dis-je au chirurgien cyborg. Combien dois-je vous payer?

-La même chose que tous les autres cyberpunks que je soigne: une promesse. Je veux que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour arrêter la compagnie. Même si vos vies en dépendent.

Dengar me regarde, sachant que je lui avais promis la même chose après son accident. Il approuve en hochant la tête. Et je dis à Zepto:

-N'ayez crainte. Les cyberpunks existent encore pour une seule raison: nous croyons encore qu'il est possible de vivre dans un monde libre. Une fois que l'on est sorti du système, on ne peut pas y retourner, c'est impossible.

-Jusqu'à quel point es-tu prêt à me faire confiance? Puis-je te compter parmi mes joueurs?

-Bien sûr.

Zepto eu un drôle de sourire. Comme s'il était déjà au courant de ce qu'il allait se passer.
Comme s’il avait un plan, et que j'en avais toujours fait partie. Dengar et moi quittons le hangar en nous questionnant sur notre avenir.

Il toucha sa mâchoire, en se disant sûrement que ça ne sera pas facile de s'habituer. Il prit un air songeur. Il me dit alors de sa voix métallique:

-Cette attaque était de trop. La compagnie a été trop loin. La guerre est officiellement commencée.

vendredi 28 août 2009

La vie dure d'Eddy

Eddy est un Cyberpunk.

Plus particulièrement un netrunner. Il est un pirate informatique.

Il reçoit des contrats qui lui demandent de récupérer des informations encryptées, de pirater les banques ou encore d'éliminer la protection informatique de certaines compagnies.

Mais il n'est loin d'être dans les meilleurs.

De ce fait, il ne reçoit pas énormément de contrat. En fait, presque aucun depuis 2 ans. Avec aucun argent liquide, Eddy est au bord du gouffre.

Bien sûr, il course dans les tournois de swoop racer le plus souvent qu'il peut, mais c'est sa seule source de revenue. Il a même vendu son bras robotique pour se faire un peu de monnaie!

Pas assez agile et fort pour être solo, ni assez connaissant en anatomie pour être un tech, il n'a pas d'autres options. Il pourrait devenir plus fort et agile à l'aide de modification génétique, mais il n'a vraiment pas les moyens.

Il vivait dans des édifices très bas dans l'échelle, où les murs et les planchers, jaunis et noircis par la saleté centenaire, peuvent à peine vous protéger des nuits glaciales. Juste au dessus des primifs, il est presque sur le point de descendre les rejoindres.

Il fait donc ses visites quotidiennes à la Base 02, dépenser les quelques sous qu'il a pû tirés de la société en volant. Il se retrouve ici pour les boissons fortes qui lui feront oublier son mal de vivre, aux drogues pour lui procurer un peu de plaisir, mais surtout à la réalité virtuelle, pour s'évader en toute conscience.
Les diverses stations sont gratuites pour la clientèle habituelle. En se branchant, on a accès à une autre dimension. Les quatre îles restantes sur la terre sont en réplique exacte dans le monde virtuel. Question de planifier des attaques envers la compagnie, mais aussi d'espionner les gens qui se trouvent à l'extérieur. Car oui, tout le monde à l'extérieur du monde virtuel est représenté dans celui-ci, trahi par ses implants électroniques, qui les rendent visibles par les satellites.

C'est étrange de penser, dans n'importe quelle pièce de la ville, qu'au même moment, des gens discutent ou se livrent à un combat à mort au même endroit où vous tenez, dans la réalité alternative qu'est le cyberespace. Des fantômes électronique, contrôlé par des gens à des kilomètres d'ici.

Le cyberespace est pour les gens de la société normale un endroit où magasiner, discuter, se renseigner. Mais pour nous, les cyberpunks, c'est un terrain de jeu. Pouvant tout modifier à notre guise grâce au piratage, ce sont nous les virus de ce système.

Eddy est quant à lui un maniaque de la création. Entre les villes où, sur terre, ce n'est que de l'eau, ce vide est comblé dans le cyberespace par des continents à explorer, qui ne ressemble à rien que la planète a pu connaître depuis sa naissance. C'est magnifique.

Après sa courte soirée de ''bonheur'', Eddy retourne à son nouveau ''chez lui'', la ruelle. Le loyer de son appartement était devenu trop cher pour sa pauvre personne. Il dort maintenant sous les étoiles, comme il essaie de se faire croire. Mais les étoiles ne sont plu visible de la terre tellement le brouillard est dense. Les lumières dans le ciel sont celles des satellites et autres modules de contrôles de la compagnie. La pensée des étoiles le rassure pourtant, en pensant qu'il y a peut-être un autre endroit pour vivre dans cet univers.

Vivre dans la marge de la société n'est pas une chose facile.

Eddy est en train de s'en apercevoir. Que lui reste-t-il? Seulement le temps le lui dira. Et chaque semaine, c'est la même routine.

Je le regarde maintenant, assis au comptoir de la Base 02. Il m'aperçoit, viens me parler.

-Tiens, salut Solo! (d'un faux air enthousiaste.)
-Ça va Eddy? (je lui dis, en essayant de détruire son masque.)
-Figure-toi donc que je me suis trouvé un nouvel appartement!
-Ouais? (sachant le mensonge, Harpagon m'a tout raconté)
-Ouais. Ça va plutôt bien pour moi, il me semble que je me dépasse ces temps-ci.
-Content de l'apprendre!
-À plus!

Il s'en alla en ayant du mal à cacher ses vraies émotions.
Je le regarde s'en aller en sirotant mon verre de root beer avec une dose de BOLH.

-Dure dure la vie de netrunner nul, dis-je tout bas, un sourire en coin.

mardi 18 août 2009

Teotl, le révolutionnaire

J'assistai à cette scène, sans pouvoir faire quoi que ce soit.

C'était l'évènement le plus important du 24e siècle.

Il s'appelle Teolt. Je le vois sur une multitude d'écrans devant moi. Il est sous haute surveillance. Qu'à t il fait? Rien encore. C'est justement le problème.

Il est enfermé dans une pièce. Mais une pièce sans porte ni fenêtre. Les murs sont en pierre extrêmement solide.

Il médite, sans bouger. Sans dire un mot. Regarde le mur devant lui.

Teotl fait sont premier mouvement depuis 4 jours. Il avance sa main vers le mur de pierre. Il ne le toucha que très légèrement. Le bout de son doigt fit au mur la même chose qu'une goutte tombée dans l'eau: des sillons qui parcouru le mur, puis la pièce au grand complet. Les sillons entrèrent en contact, formant des vagues, de plus en plus grosses. Tellement grosse que les murs de la pièce rompirent.

Teotl était maintenant libéré de la pièce. Tout autour de lui, un espace vide à perte de vue. Aucun son, aucune ombre, aucune vie. Il comprit.

Il pris enfin conscience. Il débrancha les fils attachés à lui. Il avait réussi à se défaire du monde virtuel.

Teotl est une machine. La première avec une notion de réalité. Une conscience.

Une âme.

J'assiste à cette scène, sans pouvoir faire quoi que ce soit.

C'était le prix à payer pour avoir tenté de détruire la compagnie la plus puissante au monde. Pour avoir justement tenté d'empêcher ce moment.

L'humain venait de créer la machine qui le détruira.

vendredi 7 août 2009

Le futur - Partie 1

J'ai vraiment de la difficulté à trouver par où commencer.

Je suis né au 24e siècle. (J'y reviendrai plus tard).

Dans 300 ans, la terre a complètement changé. Voici les grandes lignes.

Une seule compagnie, ayant acheté toutes les autres existantes, est devenue plus forte que le gouvernement. Je dirais même que c'est elle, le gouvernement. Elle a le contrôle total sur la population, qui est maintenant divisée en 4 groupes distincts, les riches, les travailleurs, les cyberpunks, et les primitifs. Je fais partie du troisième groupe.

Les Cyberpunks sont des gens qui refusent de vivre de façon contrôlée et qui vivent en groupe, dans des édifices abandonnés, utilisant la technologie pour survivre. C'est la majeure différence avec les primitifs qui sont aussi révoltés, mais qui ne maitrisent aucunement la technologie. Vous seriez d'ailleurs insulté de voir à quoi ressemblent les primitifs, puisqu'ils sont très ressemblants de l'humain du 21e siècle...

L'histoire

Malheureusement, vivant dans la marge de la société, nous n'avons pas accès à une vraie source d'information concernant le passé. De toute façon, les bibliothèques appartiennent au gouvernement, qui contrôle chaque mot dans chaque document.

Le passé est donc quelque chose de vague pour nous tous, qui refusons de croire ce que la compagnie essaie de faire croire aux gens. L'histoire réelle est donc un mythe, qui circule entre nous. Nous tentons de mettre les pièces du casse-tête en place, pour comprendre ce qui s’est passé au cours de ces 300 ans, dans le but de trouver la faiblesse du système qui s'est créé autour de nous.

De ce que nous savons, la pollution a été la cause majeure des évènements qui suivent. Elle a causé le réchauffement de la planète et la déviation de son axe de rotation. Juste assez pour que la température du Grand Nord monte de quelque degré. Les glaciers ont commencé à fondre. Le résultat est le même que lorsque vous mettez un glaçon dans un verre: l'eau se refroidi, mais surtout: le niveau de l'eau monte.

Toutes les villes sur le bord des rivières et des lacs furent complètement inondées, vers la fin du 21e siècle, exilant leur résident dans les grandes villes. Constatant que ces villes commencèrent aussi à être en danger, tous les exilés et les résidents prirent une ultime initiative de construire des édifices par-dessus les villes existantes, plus haut que l'homme n'avait jamais construit. Le nombre de gens qui se mirent à la tâche était phénoménal, tellement qu'au fil des ans, le niveau de l'eau eu fini de monté, que les gens continuaient de construire. Pour gagner eur vie, mais aussi en espérant pouvoir un jour vivre normalement.

Ils relièrent les édifices entre eux par de longues routes piétonnières suspendues, puisque les voitures étaient maintenant quelque chose du passé: le sol n'existait plus. La terre entière fut recouverte d'eau et il ne restait plus maintenant que 4 villes, New York, Tokyo, Sehoule et Londres.

La constante poussière et les débris causés par la construction de ces grattes-ciel immense s'accumulèrent au fond des eaux pendant des dizaines d'années. Elle fini par récré un sol.

Le bas des édifices fût abandonné du à sa condition: les conditions de vie minables des travailleurs de première génération sont reflétées par la centaine d'années d'usure. Dégoutants et insalubres, ces bâtiments ont tous été abandonnés par la population pour aller vivre dans les appartements de plus en plus de luxe à mesure qu'on se rapproche du ciel...

L'évaporation de l'eau et la poussière forme un nuage de brume constant qui a eu pour effet de faire oublier aux gens, toujours perchés en hauteur, que le sol existe.

C'est donc au profond de l'abysse, sous le nuage de brouillard, que vivent les primitifs. Ils sont ignorés du reste du monde et survivent à leur façon.
Juste au dessus du nuage, dans des édifices en condition tous de même acceptable, vie notre groupe , les cyberpunks. Plus haut les travailleurs, et encore plus haut les gens riches. La hiérarchie n'est donc pas seulement imaginaire, elle est bien concrète.

Ce qu'il reste de la planète


Les gens se sont habitués à cette vie, de génération en génération, et ont oublié leur origine: la terre. Tout a été noyé par les grandes inondations. Les arbres, les plantes, et les animaux. En fait, le peu d'animaux qui existait encore, puisque le tiers est espèce disparue avant, dû à la chasse et à l'abus de l'homme. D'autre n'avais plu aucun territoire où rester. Les animaux du Grand Nord mourru, dû au changement de température.

Les animaux d'élevage aussi, puisque l'humain trouva plus rentable de cloner des animaux modifiés, exemple: une vache sans tête ni organes. Juste de la viande.
Quant aux animaux de compagnies, l'humain s'en lassa et décida de se tourner vers des activités plus technologiques...

Voilà ce qu'il reste de la terre en 2330. Une sphère d'eau avec quatre villes de béton de plusieurs kilomètres de haut. Ce n'est que le début. Attendez de voir ce qu'il reste de l'humanité...

jeudi 6 août 2009

Chronologie des articles

Les articles sont tirés de ma mémoire. Des flashbacks momentanés, que j'écris au fur et à mesure qu'ils me viennent à l'esprit. J'ai aussi de la difficulté à vous expliquer ce futur complexe d'une façon claire et fluide...

Je vous donne donc deux choix. Vous pouvez lire les articles dans leur ordre de publication,(l'ordre est dans la section ''Articles publiés '' dans la marge) ou dans l'ordre chronologique des évènements. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure que de nouveaux articles seront publiés.

Voici donc les articles en ordre chronologique, pour vous aider à comprendre la suite des évènements qui causeront la fin du monde.

Sans date (description ou opinion)
Le futur partie 1
Le futur partie 2
Quelques inventions du futur

Avril 2329
La vie dure d'Eddy

Mai 2329
La Course

Novembre 2329
Le Capitaine Xolotl

Février 2330
Dengar, tueur à gage

Avril

Juin 2332
Le contrat
Le réveil de Teotl
La descente de MetnalCorp

Août 2009
Le commencement

mercredi 5 août 2009

Le commencement.

Je m'appelle Solo. Je suis un cyberpunk.

Les êtres humains disparaîtront complètement de la surface de la Terre en 2335.

Je suis ici pour changer le cours des choses.

Dans mes chroniques, je vous décrirai comment je suis arrivé ici et ce qu'est devenue la Terre au 24e siècle.

Je vous parlerai du futur, mon passé.


Un futur cyberpunk...


(Ce blog est en fait un roman divisé en courtes chroniques, tous sous le thème du cyberpunk, ce mouvement littéraire. Certains articles se liront comme des nouvelles complètes sur différents personnages de cet univers. Je m'en servirai aussi pour vous faire découvrir ma musique, inspirée par le même thème.)

(Pendant que je prépare ce blog, vous pouvez visiter Geek Mode, un site où je contribue, qui vous fera découvrir de nouveaux jeux, livres, musique, sites Web, films et séries télévisées, etc., bref tout ce qui plaît aux geeks!)

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